vendredi 18 février 2022

PANDORE : le clip officiel et mon interview vérité

Crise écologique, sociale, sanitaire, démocratique... Nous sommes nombreux à ressentir cette révolte envers un système mortifère à bout de souffle, qui favorise plus que jamais les ultra-riches au détriment de tout le reste.

Ce single vise à secouer les consciences, à quelques mois des élections présidentielles où les questions climatiques pèsent seulement 2,7% dans la campagne.
 
 

🎙️
𝗠𝗢𝗡 𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗩𝗜𝗘𝗪 𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗘 𝗦𝗜𝗧𝗘 Divertir

𝐐𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 ?
Il s’agit d’un trio, je dirais, de circonstance. Romancier de métier, j'ai eu cette drôle d'idée, un lundi en début d'après-midi, crasseux en diable avec des nuages si bas qu'on aurait pu s'en faire des bonnets, de coucher sur papier une sorte de poème sur toutes les choses qui me révoltaient depuis des années. Un poème qui, me suis-je rendu compte, sonnerait bien en musique. Vu la densité du texte, le slam s'est imposé tout de suite. Puis il a fallu persuader mon ami compositeur, Christophe Houssin (le chef d'orchestre des albums de Myrihandes financés sur Ulule) et un autre grand ami - dans tous les sens du terme - Pascal Prunier (l'un des interprètes de ma comédie musicale de l'époque, Isabelle et le Roi, oui oui, je suis un vrai Couteau Suisse !).
 
𝐏𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐏𝐚𝐧𝐝𝐨𝐫𝐞 ?
Il fait bien sûr référence à la fameuse boîte de Pandore, qu’il faut éviter d’ouvrir sous peine de la voir vomir les pires calamités. Bon, il se trouve qu’on l’a ouverte malgré tout, et depuis longtemps. En gros, depuis la révolution thermo-industrielle. Pandore est un slam coup de poing qui vient exprimer un grand ras le bol de ce monde inégalitaire et destructeur qu’on voit enfler sous nos yeux depuis 50 ans.
 
𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐮 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥'é𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 ?
Parce que la préservation du vivant et les conditions pour que la vie ne s’éteigne pas sur cette bonne vieille planète éclipse toutes les autres priorités. On ne cesse de le dire sans qu’aucun dirigeant ne prenne des mesures proportionnelles aux périls qui nous menacent : nous sommes entrés dans la sixième extinction de masse (la précédente remonte à la bagatelle de 66 millions d’années), extinction causée pour la première fois de l’Histoire de notre planète par son espèce dominante : la nôtre. C’est pour cela qu’on parle d’Anthropocène pour qualifier notre époque. Bref, plus qu’une question de militantisme, c’est une question de survie pour les jeunes générations et celles à venir.
 
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 ?
Une grande importance : il a été le moteur du projet. Il devait être percutant et sans concession. On a d’ailleurs vite fait de comprendre que le tutoiement employé tout du long ne s'adresse pas à monsieur ou madame tout le monde. Il est bien question de ces gens qui nous dominent, qui nous écrasent parfois, de leurs pieds d'or ou de fer. De ces élites qui ont hissé l'argent au-dessus de toutes les autres valeurs : solidaires, éthiques ou spirituelles.
Quelqu'un a écrit un jour : "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux." Alors qu'il suffirait de se relever. De nous relever tous ensemble... pour bâtir un monde qui nous ressemble. C'est cet espoir, cette étincelle de vie qui anime la chanson.
 
𝐐𝐮𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 ?
Qu’elle a été écrite à l’origine pour un tout autre projet. Christophe Houssin, le compositeur, a travaillé sur la bande originale de ma saga littéraire entre 2017 et 2018. Le titre utilisé dans Pandore faisait partie du premier album. Une sorte d’hymne épique dans lequel j’ai puisé l’inspiration pour écrire le texte. Il a tellement adoré qu’il a retravaillé la bande son pour lui donner une couleur plus électro qui donne une touche plus moderne à l’ensemble.
 
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐚 𝐥'𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢-𝐜𝐢 ?
C’est essentiel pour capter l’attention des gens. Quelque soit le secteur, nous vivons une époque de l’image. Il n’y a qu’à voir le succès des réseaux sociaux, d’Instagram, YouTube, Tik Tok… Sans image, avec la qualité, le rythme qui vont avec, c’est le coup d’épée dans l’eau assuré. Quel que soit le message qu’on a à transmettre, on a besoin de passer par l’audiovisuel. Peut-être parce que nos générations, avec l’accélération technologique, sont devenues plus impatientes et paresseuses. On veut consommer vite. Il faut se plier à cette loi si on veut être vu… et entendu.
 
𝐄𝐬𝐩é𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐞𝐧 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐛𝐨î𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐧𝐝𝐨𝐫𝐞, 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐛𝐨𝐮𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 ?
J’ai la prétention de croire qu’on peut apporter notre grain de sel. Et qu’à force de saler les yeux des gens, ça va finir par piquer et leur faire réaliser des choses. D’autant que Pandore ne parle pas que d’écologie. Il est aussi beaucoup question d’inégalité de classes, du fossé qui s’est creusé entre une poignée d’ultrariches et le reste du monde. Et de toutes les conséquences désastreuses que cela peut avoir sur nos vies comme sur l’état de la planète. Le problème est systémique : un grain de sel seul ne peut rien, mais une montagne de sel peut stopper le cours des choses si chacun, à son niveau, décide de faire sa part.
 
𝐀𝐮𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐨𝐜𝐜𝐚𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 ?
Nous l’espérons. J’ai l’idée d’un cinéma près de chez moi qui organise beaucoup d’événements… Je n’ai pas encore eu le temps de me lancer dans d’autres recherches mais ça viendra !
 
𝐏𝐞𝐧𝐬𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝é𝐣à à 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠é𝐬 à 𝐥'𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 ?
 J’écris déjà des romans pour sensibiliser la jeunesse à certains enjeux écologiques. J’ai écrit plusieurs tribunes engagées sur des quotidiens. La chanson est (re)venue me titiller par ce biais. Donc oui, c’est possible, si je trouve le bon sujet.
 
𝐐𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐫𝐞 ?
Que la chanson rencontre son public. Mais surtout que toutes celles et ceux qui s’engagent au quotidien pour un monde plus juste, plus durable, fassent chaque jour de nouveaux émules. Qu’ils soient davantage entendus, imités, soutenus, quel que soit leur champ d’action.

🖊️ KROG MACHEROK : NOUVELLE CHRONIQUE

 


🖊️ Par "Le Petit Monde de Sly :

"J'appréhendais tout de même un peu cette lecture, malgré le résumé plus que convaincant, m'attendant à une lecture ciblant plus la jeunesse. Mais pas du tout, j'ai été très agréablement surprise et conquise par la plume fluide et l'imagination captivante de l'auteur. Son univers est pour le moins original et très bien travaillé !

Les mots inventés et les superbes descriptions du Petit Peuple et des paysages rendent la lecture encore plus immersive. Et bien que l'univers soit totalement différent, plusieurs fois durant ma lecture, je me suis imaginée en Terre du Milieu avec les personnages d'Harry Potter. Un combo gagnant, vous en conviendrez."

 
J'ai apprécié la mise en scène très artistique du livre, qui rappelle un peu l'esprit magique dans lequel baigne l'histoire...

Retrouvez toute la chronique de #KrogMacherok sur la page Instagram de @le_ptit_monde_de_sly
 
Quant au roman, vous pouvez commander le livre physique sur ma boutique en ligne, ou bien l'ebook sur le site d'Amazon.

 

vendredi 4 février 2022

Le clip de Pandore, mon slam coup de poing, sortira le 15 février

 


Scandale écologique, sanitaire, démocratique... Notre clip #PANDORE va jeter un gros pavé dans la mare le 15 février.

Même si le clip sera finalement diffusé près de 10 mois après l'écriture du texte, je suis content et soulagé, quelque part, que PANDORE voie enfin le jour.
 
On peut le dire : cette chanson est cathartique. Elle condense en quelques vers tout ce que je ne supporte plus dans ce monde malade, anthropocentré et suicidaire. Elle s'attaque aux élites, aux pécunieux, aux meurtriers de la nature, à l'arrogance des bien-pensant, aux trafiquants de la santé, aux opportunistes de malheur, aux détrousseurs de liberté, aux marchands de fables et à tous les fossoyeurs du vivant...
 
Je l'ai écrite dans un moment de colère et cette colère ne s'est jamais éteinte. Elle vaut toujours mieux que le désespoir. Car le désespoir tue l'action. Il saigne les veines de l'envie, de l'inspiration et de l'art. La colère, elle, vous maintient en vie. Un peu comme la dérision.
 
 
Bien sûr, on peut toujours choisir de ne voir que le bon côté des choses, se mettre de jolies œillères et profiter encore et encore de ce qui nous reste, jusqu'à en rogner l'os. Bien sûr, on a besoin de petits bonheurs, de soupapes pour ne pas exploser en plein vol. Oh je ne doute pas que certains se tamponnent de tous ces "petits" problèmes qui nous entourent ou même les ignorent. Mais comme le rappelle le documentaire du même nom, "une fois qu'on sait"... on ne peut plus faire machine arrière. Même en s'isolant au fin fond du Vercors, on est conscient de là où on est et de vers quoi on va.
 
J'ai écrit cette chanson - ou plutôt ce texte, le mérite revient à Christophe Houssin pour la musique et à Pascal Prunier pour l'interprétation - pour vomir cette horreur que je ressens à l'égard de notre société et d'une frange de nos élites. Pour me libérer un peu la cœur et offrir ce que j'avais de plus lumineux à mon roman en cours, qui parfois me semble sortir d'une autre dimension. Celle dans laquelle je vivais il n'y a pas si longtemps, débordant de passion, d'enthousiasme, d'ambitions...
 
 

 
Nous sommes quelques-uns à avoir senti ce couperet. A avoir dû faire le deuil de notre monde d'avant à nous. Il y a aujourd'hui beaucoup à refaire - différemment - à réparer - intelligemment - à réconcilier - en nous et avec les autres.
 
J'écris encore, ce soir, parce que c'est ce qui reste de plus solide, de plus aiguisé en moi. Parce que c'est ma façon de me battre. Parce qu'il n'y a pas de chaleur féminine pour attendrir mes soirées. Parce que la fatigue lancinante de la douleur chronique me fait préférer le lit à la balade nocturne et solitaire.
 
Et j'écris parce que de temps en temps, vous me lisez. Peut-être est-il là, finalement, mon îlot de chaleur humaine...
 

Pascal Prunier, Mathieu Dimey et Guilhem Méric
 

 

 

Les Effets Boomerang : mon interview par Morgan Priest

Mon interview autour des Effets Boomerang , livre témoignage sur les ravages du vaccin Covid sur ma santé, qui empire ces derniers temps... ...