Guilhem Méric, auteur de Ætherna: L'émissaire de
l'Au-delà, partage son expérience avec KDP.
« Mon parcours d'artiste, durant quelques années, a été plutôt chaotique. En réalité, je me suis longtemps passionné pour l'illustration, la BD, puis pour la composition musicale (plus de dix ans de ma vie) avant de me lancer véritablement dans l'écriture de romans. Le fil conducteur qui m'a toujours guidé était le besoin viscéral de raconter des histoires. Et après ma découverte de la trilogie du Seigneur des Anneaux en 2004, j'ai eu envie de donner vie à ma propre saga fantastique. Myrihandes, mon premier roman, est né à ce moment-là. Il m'a fallu environ six mois pour bâtir l'univers, et une année complète pour rédiger l'histoire, maintes fois corrigée durant les années qui ont suivi avant d'être finalement publiée en 2010. Ce grand événement a marqué pour moi une première étape : celle d'être officiellement reconnu comme auteur.
« Mon parcours d'artiste, durant quelques années, a été plutôt chaotique. En réalité, je me suis longtemps passionné pour l'illustration, la BD, puis pour la composition musicale (plus de dix ans de ma vie) avant de me lancer véritablement dans l'écriture de romans. Le fil conducteur qui m'a toujours guidé était le besoin viscéral de raconter des histoires. Et après ma découverte de la trilogie du Seigneur des Anneaux en 2004, j'ai eu envie de donner vie à ma propre saga fantastique. Myrihandes, mon premier roman, est né à ce moment-là. Il m'a fallu environ six mois pour bâtir l'univers, et une année complète pour rédiger l'histoire, maintes fois corrigée durant les années qui ont suivi avant d'être finalement publiée en 2010. Ce grand événement a marqué pour moi une première étape : celle d'être officiellement reconnu comme auteur.
« Les débuts ont été laborieux car à la base, je n'étais pas un
grand lecteur. Mon truc, c'était davantage la BD, les comics, et je n'avais pas
une culture littéraire proprement dite. Je me suis donc lancé dans une longue
séance de rattrapage, en dévorant livre sur livre : Tolkien, King, Anne Rice,
Graham Masterton, Werber ou encore Pierre Bottero sont devenus un temps mes
compagnons de route. J'avais besoin de me nourrir, de m'abreuver à la source de
leurs mots. Être écrivain, c'est avant tout lire les autres, être conscient de
la poésie, du rythme, de la justesse de chaque phrase. Et c'est un exercice
quotidien, une gymnastique de l'esprit que l'on doit sans cesse perfectionner.
« Et puis, hormis ce travail personnel, la grande difficulté est
de séduire l'éditeur. De l'approcher sans l'effaroucher. Il faut savoir se
vendre, mettre son ego de côté, toquer aux portes, aller sur les salons pour
discuter avec eux, faire connaissance avec d'autres auteurs qui ont souvent de
bons tuyaux… J'ai dû, en l'occurrence, surmonter ma propre timidité pour
m'atteler à la tâche, car il était clair qu'un simple envoi par la Poste ou par
mail de mes manuscrits ne suffirait jamais à éveiller l'intérêt d'un éditeur.
« Après le refus de mon ancien éditeur de publier les suites de Myrihandes, je me suis
retrouvé dans une impasse. J'ai continué d'écrire, les autres tomes bien sûr
mais aussi d'autres romans, espérant qu'un nouvel éditeur s'intéresserait à mes
manuscrits. Mais rien ne se passait. C'était l'inertie la plus totale, et j'ai
entre autre usé beaucoup d'énergie à récupérer mes droits d'édition sur le
premier tome de ma saga. L'autoédition s'est présentée à ce moment-là, lorsque,
durant le salon du livre de Paris 2014, je suis tombé un peu par hasard sur le
speed dating auteurs qu'organisait Amazon. J'ai présenté mon roman Ætherna
sans trop y croire, et là surprise ! J'ai été sélectionné, aux côtés de trois
autres auteurs, pour une mise en avant exceptionnelle de mon livre. Une chance
inespérée pour me remettre le pied à l'étrier et faire enfin vivre ce roman
dans la vie des gens.
« J'ai découvert au fil de l'eau le fonctionnement d'Amazon KDP,
qui s'est révélé d'une simplicité et d'une efficacité vraiment étonnantes.
L'interface est très claire et permet de se tenir informé en temps réel sur
l'exploitation du livre, de visualiser sur un graphique la courbe des ventes,
des emprunts, des exemplaires gratuits, d'une manière que l'édition classique
ne peut évidemment se permettre. Sans compter que l'on touche 70% sur chaque
vente, ce qui permet d'avoir un prix net très attractif. De surcroît, il y a la
newsletter KDP dont le contenu est souvent intéressant pour mieux appréhender à
la fois le travail sur l'écriture et la façon de bien communiquer sur son
livre. Dans l'ensemble, on est seul maître à bord, et même si cela exige d'y
consacrer une petite heure par jour, cela reste vraiment passionnant.
« La cerise sur le gâteau, pour moi, a été ensuite de me voir
proposer un contrat sur ce même livre, qui devrait être publié d'ici la rentrée 2015 aux éditions J'ai lu. Un événement que j'attends avec grande impatience ! Et l'effet est en train de faire boule de neige, puisque ma saga Myrihandes, dont les droits audiovisuels ont fait l'objet d'un contrat d'option aux Etats-Unis, est en bonne voie pour renaître de ses cendres chez un nouvel éditeur.
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