samedi 9 décembre 2023

Les Effets Boomerang : mon interview par Morgan Priest

Mon interview autour des Effets Boomerang, livre témoignage sur les ravages du vaccin Covid sur ma santé, qui empire ces derniers temps... Merci à Morgan Priest de m'avoir reçu sur sa chaîne.

Pour commander le livre :

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Une plongée authentique dans les méandres d'une réalité encore et toujours soumise à une véritable omerta.

C’est la rédaction de ma tribune en 2022 sur le journal en ligne ActuaLitté – et le succès inattendu qu’elle a rencontré avec ses plus d’un million de vues – qui m’a interrogé sur la pertinence d’écrire plus longuement sur le sujet. A savoir, celui de toutes les incroyables galères de santé que j’ai rencontrées et que je continue d’endurer aujourd’hui depuis ma vaccination contre le Covid-19.

La pandémie survenue en 2020 – et les réponses chaotiques qui lui ont été apportées – ont brutalement bouleversé le cours de ma vie. De sorte que j’en suis devenu incapable de concentrer mes pensées sur un autre sujet que celui qui occupe mon corps chaque jour.

Je me suis donc attaché, à travers ce livre, à exorciser le mal. A extirper cette ciguë qui empoisonne mon esprit et livrer les choses telles que je les ai vécues. Pour moi mais aussi pour toutes celles et ceux qui souffrent en silence et ont besoin que des voix s’élèvent dans l’espoir que le corps médical, et au-delà la société toute entière, les prennent enfin en considération.

Bien sûr, ce n’est que mon histoire. Ni plus ni moins importante que les autres. Mais si elle peut se faire l’écho de la douleur, de l’errance et de la détresse de milliers de blessés des vaccins anti-Covid, alors la rédaction de ce livre n’aura pas été vaine.


mardi 28 novembre 2023

Les effets boomerang : mon livre témoignage sur les vaccins Covid


J'ai hésité longtemps à en parler. A me confier sur ce fléau qui s'est abattu sur ma vie il y a deux ans et dont je partage les épreuves avec de nombreuses autres victimes. Ce livre, à paraître le 5 décembre, est une plongée authentique dans les méandres d'une réalité encore et toujours soumise à une véritable omerta.

C’est la rédaction de ma tribune en 2022 sur le journal en ligne ActuaLitté  – et le succès inattendu qu’elle a rencontré avec ses plus d’un million de vues – qui m’a interrogé sur la pertinence d’écrire plus longuement sur le sujet. A savoir, celui de toutes les incroyables galères de santé que j’ai rencontrées et que je continue d’endurer aujourd’hui depuis ma vaccination contre le Covid-19.  

La pandémie survenue en 2020 – et les réponses chaotiques qui lui ont été apportées – ont brutalement bouleversé le cours de ma vie. De sorte que j’en suis devenu incapable de concentrer mes pensées sur un autre sujet que celui qui occupe mon corps chaque jour.  

Je me suis donc attaché, à travers ce livre, à exorciser le mal. A extirper cette ciguë qui empoisonne mon esprit et livrer les choses telles que je les ai vécues. Pour moi mais aussi pour toutes celles et ceux qui souffrent en silence et ont besoin que des voix s’élèvent dans l’espoir que le corps médical, et au-delà la société toute entière, les prennent enfin en considération.  

Bien sûr, ce n’est que mon histoire. Ni plus ni moins importante que les autres. Mais si elle peut se faire l’écho de la douleur, de l’errance et de la détresse de milliers de blessés des vaccins anti-Covid, alors la rédaction de ce livre n’aura pas été vaine. 

L'ebook est d'ores et déjà disponible en précommande sur Amazon et Bookélis. La version papier le sera également sur les deux plateformes le jour de la sortie officielle.

Lien Amazon : https://amazon.fr/dp/B0CNH4KZ5H 
Lien Bookélis : https://www.bookelis.com/sante-et-bien-etre/59892-Les-effets-boomerang.html




Nouveau roman : le Long Voyage de Farf sortira chez Milan

 


Le 1er spin-off de Myrihandes, librement inspiré du mythe de Platon sur les âmes-soeurs, se concentrera sur les aventures de Farf, personnage bien aimé des lecteurs de la saga.

Voilà donc mon 8ème roman achevé, dont j'ai jeté les bases sur un petit carnet en 2014, et qui va donc finalement voir le jour dix ans plus tard aux éditions Milan. C'était un sacré challenge de revenir en ce monde que j'avais laissé depuis plusieurs années de côté et je suis très heureux d'y être parvenu. Ces derniers jours, notamment lors de la Cracker Fair de l'abbaye de Valmagne où j'étais présent en dédicace, m'ont montré combien l'univers de Myrihandes continue de séduire les lecteurs. Peut-être parce que notre monde à nous, ces derniers temps, devient de plus en plus anxyogène et qu'on ressent davantage le besoin de s'évader, d'ouvrir des portes vers d'autres dimensions pour quelques bouffées d'oxygène salvatrices...

Je n'ai pas encore de date à vous donner quant à la sortie du roman, mais j'espère qu'il sera là pour l'hiver 2024, juste avant la période de Noël :)

Petit résumé : Farf est un Yeenk (oui, le nom d'Anachrone lui a été donné par les Hommes) : un petit être dont l'horloge interne fonctionne à l'inverse de toutes les autres créatures vivantes. Pour prouver sa valeur auprès des siens, il va devoir accomplir l'épreuve du Long Voyage et revenir avec la corne d'un oiseau sacré. Mais ce voyage, semé de mille péripéties, va lui apprendre d'autres valeurs : celles de l'entraide et du respect à l'égard d'autres espèces dont l'existence se révélera toute aussi importante que la sienne...

Meilleur ami de l'héroïne de la saga et personnage secondaire aussi burlesque qu'attendrissant, il est ici le héros d'une histoire indépendante de la trilogie mais qui offrira quelques clins d'oeil et révélations à ceux qui connaissent déjà l'univers de la saga.

Evidemment, je n'ai pu m'empêcher de glisser un petit message écolo, plus précisément en faveur de la cause animale, sans vouloir trop en dévoiler. C'est devenu un peu ma nouvelle marque de fabrique !🙂

Ce livre, enfin, s'inscrit dans "Les Chroniques des Terres d'Oesion", ce qui laisse entendre qu'il devrait y avoir d'autres aventures liées au monde des Flammes Jumelles et des créatures qui l'habitent...

Ce sera d'ailleurs le sujet d'un prochain article !

mercredi 18 mai 2022

Vaccin anti-Covid : 
les effets boomerang (article Actualitté)

 

Je suis un auteur de romans de 51 ans spécialisé dans les univers imaginaires. Peut-être pour m'arracher aux réalités parfois trop toxiques du quotidien. Aujourd'hui pourtant, je vis un enfer.

C'était il y a environ un an. Après moulte hésitation, j’ai suivi les conseils d’une amie infirmière et pris rendez-vous pour recevoir les deux premières doses de ce que la doxa scientifique, politique et médiatique a décidé d'appeler communément vaccin anti-Covid-19.

Il faut dire que depuis mars 2020, on s'était acharné jour après jour à nous terroriser avec l'arrivée de ce nouveau virus venu de Chine - plus précisément d'un marché d'animaux situé à Wuhan, près d'un laboratoire P4 manipulant des coronavirus de type SRAS. Le décompte des morts était martelé comme les coups d'une horloge au début de chaque JT où défilaient des épidémiologistes et médecins habitués des plateaux pour nous assommer de chiffres et de spéculations sur la contagiosité, les symptômes et la létalité de ce fameux SARS-COV-2. On nous a confinés dans nos maisons, dans nos appartements, avec pour règle stricte de se contenter d'un tube de Doliprane en cas de symptômes et d'attendre d'être au bord de l'asphyxie pour faire appel au SAMU.

La psychose s'est généralisée à toute la population, entretenue par les médias avec toute la gourmandise qu'on leur connaît pour le sensationnalisme. Qui plus est, l'épidémie était mondiale. La société toute entière à l'arrêt. Les cerveaux anesthésiés par la surenchère d'informations qui, avec le temps, se sont contredites les unes les autres sans qu'aucun de leurs colporteurs ne viennent faire son mea culpa. Les français en perdaient leur latin en même temps que leur sens critique. Infantilisés par nos dirigeants, l'esprit court-circuité par l'émotion et l'auto-culpabilité, ils se prêtaient bien malgré eux à la stratégie de manipulation de masse mise en lumière par l’un des intellectuels les plus respectés au monde, Noam Chomsky.

Je n'ai pas échappé à ce rouleau-compresseur, loin de là. Hypocondriaque depuis de nombreuses années, obsédé par la peur de m'étouffer même en buvant un verre d'eau, j'ai été littéralement tétanisé à l'annonce de l'irruption de ce virus qui pouvait s'en prendre aux voies pulmonaires et, sur un coup de dés, m'expédier sans escale à l'hôpital ou à la morgue.

C'est pourquoi et j'y reviens, quand ces vaccins nouvelle génération ont fait leur entrée dans nos vies, j'ai trouvé un remède à mes angoisses. Même si j'éprouvais une certaine appréhension à l'égard de ces produits. J'attendais, comme beaucoup de gens, un vaccin traditionnel, basé sur un virus désactivé, ce genre de choses qu'on m'avait inoculées depuis mon plus jeune âge et dont l’innocuité avait fait ses preuves partout dans le monde. Merci Monsieur Pasteur.

Je me suis donc fait injecter ce fameux vaccin en mai 2021, made in Pfizer. Deux doses espacées sur trois semaines d'ARNm. Hormis une petite douleur à l'épaule la première fois, tout s'est passé comme sur des roulettes. "Tu vois, m'a dit toute souriante mon amie de l'époque, il n'y avait pas de quoi en faire toute une histoire."

En fait si. L'histoire a commencé à ce moment-là.

D'abord avec l'apparition de légères paresthésies aux mains. J'avais du mal avec l'index de ma main droite, par exemple pour couper un morceau de viande avec mon couteau. Je n'y ai pas trop prêté attention jusqu'à ce que les douleurs s'étendent aux doigts des deux mains, assorties de sensations électriques, notamment au niveau de la pulpe lorsque je devais écrire sur mon smartphone. Peu à peu, il m'est devenu difficile de saisir, de tirer, de pousser des objets, tandis que j'observais une atrophie modérée des muscles de mes mains. La peau, elle non plus n'étais pas en reste : hypersensible au frottement, elle s'est mise à rougir et faire mal pour tout et n'importe quoi. Comme si je n'avais plus de "couche" de protection, les cartilages et ligaments mis à nu. C'est à partir de là que j'ai dû porter des gants pour conduire ou laver les cheveux de mon fils. Aujourd'hui, ça ne suffit même plus et je dois endurer pendant deux jours des sensations de brûlure sur mes paumes que seul le contact avec l'eau froide peut soulager.

Puis les pieds sont entrés dans la partie. Avec le même genre de paresthésies, de sensation de brûlure, de tensions et de douleurs qui, avec le temps, m'ont rendu difficile la station debout statique. J'ai noté là aussi une atrophie légère des muscles, au point qu'il m'arrive de perdre l'équilibre. Le problème s'est étendu aux chevilles, qui se font douloureuses quand je suis emmené à marcher plus d'une heure, avec la crainte toujours présente de m'en fouler une : mon pied droit "glisse" parfois sur le côté, chose qui n'arrivait jamais auparavant.

J'ai remarqué également que ma peau marquait longtemps et profondément.  Elle rougit très vite, parfois jusqu'à la douleur, simplement en étant appuyé sur un support quelconque. Une manche de pull contre ma main, mon PC appuyé sur les cuisses, mon téléphone en main peuvent me laisser des traces profondes, parfois comiques, un peu comme si ma peau s'était transformée en pâte à modeler. Ces marques finissent par disparaitre au bout de trente minutes à une heure, sans laisser d'hématome. Je ne quitte presque plus mes chaussettes car la chair de mes pieds supporte difficilement le contact nu du sol. Même d'un vulgaire tapis. L'été dernier, j'ai dû mettre des chaussures pour marcher sur le sable. Moi qui adorais plonger mes pieds dans le sable chaud et courir le long de la plage, je reste désormais assis sur ma serviette à regarder mon fils jouer jusqu'à temps de devoir repartir.

Alors bien sûr, j'ai consulté. Médecin traitant, neurologues, rhumatologues, psy, endocrinologue... Sans succès. Du moins, sans résultat apportant le commencement d'un début de preuve que quelque chose en moi était détraqué. J'ai donc consulté une interniste - sorte de Dr House spécialiste en maladies aux patronymes exotiques - qui m'a fait faire un bilan sanguin, neurologique et EMG complet :

Bilan : rien. Nada.  

Mon médecin soupçonne malgré tout un problème neurologique qui fonctionnerait à bas bruit et, donc, n'apparaîtrait pas sur les examens. Je dois donc faire des EMG de contrôle tous les six mois dans l'attente désespérée d'un diagnostic. D'un nom à poser sur mes symptômes.

En attendant, en ce joli mois de mai trop chaud pour la saison, j'ai les mains et les pieds en feu pour peu que je m'en serve normalement ; les coudes, les poignets, les genoux sensibles au moindre appui, à tel point que je me retrouve parfois le soir allongé sur mon lit, souffreteux comme un papi de 110 ans, les mains bouillantes et irritées comme si je les avais frottées des heures sur du papier de verre.

Inutile de dire que mon état physique a quelques répercussions sur mon moral. Quand on ne se sent même plus capable de porter un sac de course, de couper en tranche des pommes de terre ou de piétiner dans un magasin, ça devient difficile de se projeter dans un travail ou même dans une relation amoureuse. On devient un fardeau pour soi-même, qui n'a vraiment pas besoin de sentir qu'il en est un également aux yeux des autres.

Alors tout ça, c'est la faute au vaccin ? Bien malin qui le dira. Peut-être dans 5, 10 ou 20 ans, quand les brevets seront levés ? Quand le monde médical, des statistiques et du juridique auront pris suffisamment de recul sur la fréquence anormale de pathologies rares apparues après la vaccination de masse de 2021 ?

Tout ce que je sais, c'est que j'étais en parfaite santé physique avant ces injections. Et que Pfizer, dont on a accueilli le vaccin comme le sang de Christ, s'est retrouvé maintes fois condamné à de lourdes amendes, notamment pour des faits de pratiques commerciales frauduleuses ou de non respect de l’environnement et des droits humains.

De quoi nous mettre la puce à l'oreille, comme dirait Bill Gates. 

lundi 4 avril 2022

Seulement Toi

 


J’aimerais te parler, mon amour.

Savoir où tu es, te demander comment tu vas.

J’aimerais murmurer ton prénom, au fond de mon cœur, pour l’apaiser et le combler de cette joie que mes mauvais choix m’ont ravi.

J’aimerais sentir ta présence, ton parfum auprès de moi au moment de me coucher. J’aimerais cesser de retrouver nuit après nuit ce lit solitaire, ces draps sans âme, ce silence languissant.

J’aimerais entendre ta voix au réveil, sentir ton souffle dans la nuit, toucher ta main pour m’assurer que tu es bien là. Eprouver la sensation unique et familière de tes baisers sur ma peau, sur mes lèvres.

J’aimerais dire « nous » quand je parle de moi. A ma famille, à mes amis. J’aimerais répondre à tes sourires, à tes caresses. Te voir donner la main à mon fils et vous regarder jouer ensemble.

J’aimerais partager un millier de dîners, un millier de films, un millier de voyages avec toi. Bâtir mes souvenirs dans les tiens. Construire notre cabane dans les bois, croquer une moitié de fruit dans ta bouche, rouler dans l’herbe fraîche au creux de tes bras.

J’aimerais partager tes envies, tes soucis, tes répits. Remettre cette mèche de cheveux là où tu as l’habitude qu’elle soit. Savoir à la seconde que ce sont tes doigts qui glissent sur le long de ma nuque.

J’aimerais n’avoir aucun secret pour toi. Pas plus que tu n’en aurais pour moi. Parce que nos cœurs, au plus profond, ne feraient qu’un.

J’aimerais voir ma maison, mon foyer, mon essentiel dans tes yeux. Ecrire à quatre mains la suite de notre histoire, de notre voyage sous la bénédiction des cieux.

Il n’y aurait plus jamais de vide, de cet espace aride et vain en mon âme.

Seulement toi. Et tout ce que notre amour ferait fleurir autour.

mercredi 30 mars 2022

Et si l'auteur inversait les rôles avec l'éditeur ?

 


Je promets d'envoyer un jour ce retour du berger à la bergère ! Trois minutes à rédiger, d'après les mêmes éléments de langage et le même type de proposition douteuse que nous autres, auteurs, sommes de plus en plus nombreux à recevoir de la part de certaines maisons d'édition.

Ne vous gênez surtout pas pour vous en inspirer : c'est cadeau !



 

vendredi 18 février 2022

PANDORE : le clip officiel et mon interview vérité

Crise écologique, sociale, sanitaire, démocratique... Nous sommes nombreux à ressentir cette révolte envers un système mortifère à bout de souffle, qui favorise plus que jamais les ultra-riches au détriment de tout le reste.

Ce single vise à secouer les consciences, à quelques mois des élections présidentielles où les questions climatiques pèsent seulement 2,7% dans la campagne.
 
 

🎙️
𝗠𝗢𝗡 𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗩𝗜𝗘𝗪 𝗦𝗨𝗥 𝗟𝗘 𝗦𝗜𝗧𝗘 Divertir

𝐐𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢è𝐫𝐞 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 ?
Il s’agit d’un trio, je dirais, de circonstance. Romancier de métier, j'ai eu cette drôle d'idée, un lundi en début d'après-midi, crasseux en diable avec des nuages si bas qu'on aurait pu s'en faire des bonnets, de coucher sur papier une sorte de poème sur toutes les choses qui me révoltaient depuis des années. Un poème qui, me suis-je rendu compte, sonnerait bien en musique. Vu la densité du texte, le slam s'est imposé tout de suite. Puis il a fallu persuader mon ami compositeur, Christophe Houssin (le chef d'orchestre des albums de Myrihandes financés sur Ulule) et un autre grand ami - dans tous les sens du terme - Pascal Prunier (l'un des interprètes de ma comédie musicale de l'époque, Isabelle et le Roi, oui oui, je suis un vrai Couteau Suisse !).
 
𝐏𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐏𝐚𝐧𝐝𝐨𝐫𝐞 ?
Il fait bien sûr référence à la fameuse boîte de Pandore, qu’il faut éviter d’ouvrir sous peine de la voir vomir les pires calamités. Bon, il se trouve qu’on l’a ouverte malgré tout, et depuis longtemps. En gros, depuis la révolution thermo-industrielle. Pandore est un slam coup de poing qui vient exprimer un grand ras le bol de ce monde inégalitaire et destructeur qu’on voit enfler sous nos yeux depuis 50 ans.
 
𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐮 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥'é𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 ?
Parce que la préservation du vivant et les conditions pour que la vie ne s’éteigne pas sur cette bonne vieille planète éclipse toutes les autres priorités. On ne cesse de le dire sans qu’aucun dirigeant ne prenne des mesures proportionnelles aux périls qui nous menacent : nous sommes entrés dans la sixième extinction de masse (la précédente remonte à la bagatelle de 66 millions d’années), extinction causée pour la première fois de l’Histoire de notre planète par son espèce dominante : la nôtre. C’est pour cela qu’on parle d’Anthropocène pour qualifier notre époque. Bref, plus qu’une question de militantisme, c’est une question de survie pour les jeunes générations et celles à venir.
 
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 ?
Une grande importance : il a été le moteur du projet. Il devait être percutant et sans concession. On a d’ailleurs vite fait de comprendre que le tutoiement employé tout du long ne s'adresse pas à monsieur ou madame tout le monde. Il est bien question de ces gens qui nous dominent, qui nous écrasent parfois, de leurs pieds d'or ou de fer. De ces élites qui ont hissé l'argent au-dessus de toutes les autres valeurs : solidaires, éthiques ou spirituelles.
Quelqu'un a écrit un jour : "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux." Alors qu'il suffirait de se relever. De nous relever tous ensemble... pour bâtir un monde qui nous ressemble. C'est cet espoir, cette étincelle de vie qui anime la chanson.
 
𝐐𝐮𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭-𝐨𝐧 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 ?
Qu’elle a été écrite à l’origine pour un tout autre projet. Christophe Houssin, le compositeur, a travaillé sur la bande originale de ma saga littéraire entre 2017 et 2018. Le titre utilisé dans Pandore faisait partie du premier album. Une sorte d’hymne épique dans lequel j’ai puisé l’inspiration pour écrire le texte. Il a tellement adoré qu’il a retravaillé la bande son pour lui donner une couleur plus électro qui donne une touche plus moderne à l’ensemble.
 
𝐐𝐮𝐞𝐥 𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐚 𝐥'𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐯𝐢𝐬𝐮𝐞𝐥 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐮𝐢-𝐜𝐢 ?
C’est essentiel pour capter l’attention des gens. Quelque soit le secteur, nous vivons une époque de l’image. Il n’y a qu’à voir le succès des réseaux sociaux, d’Instagram, YouTube, Tik Tok… Sans image, avec la qualité, le rythme qui vont avec, c’est le coup d’épée dans l’eau assuré. Quel que soit le message qu’on a à transmettre, on a besoin de passer par l’audiovisuel. Peut-être parce que nos générations, avec l’accélération technologique, sont devenues plus impatientes et paresseuses. On veut consommer vite. Il faut se plier à cette loi si on veut être vu… et entendu.
 
𝐄𝐬𝐩é𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐞𝐧 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐛𝐨î𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐏𝐚𝐧𝐝𝐨𝐫𝐞, 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐟𝐚𝐬𝐬𝐞 𝐫é𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐛𝐨𝐮𝐠𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 ?
J’ai la prétention de croire qu’on peut apporter notre grain de sel. Et qu’à force de saler les yeux des gens, ça va finir par piquer et leur faire réaliser des choses. D’autant que Pandore ne parle pas que d’écologie. Il est aussi beaucoup question d’inégalité de classes, du fossé qui s’est creusé entre une poignée d’ultrariches et le reste du monde. Et de toutes les conséquences désastreuses que cela peut avoir sur nos vies comme sur l’état de la planète. Le problème est systémique : un grain de sel seul ne peut rien, mais une montagne de sel peut stopper le cours des choses si chacun, à son niveau, décide de faire sa part.
 
𝐀𝐮𝐫𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥'𝐨𝐜𝐜𝐚𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 ?
Nous l’espérons. J’ai l’idée d’un cinéma près de chez moi qui organise beaucoup d’événements… Je n’ai pas encore eu le temps de me lancer dans d’autres recherches mais ça viendra !
 
𝐏𝐞𝐧𝐬𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝é𝐣à à 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠é𝐬 à 𝐥'𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 ?
 J’écris déjà des romans pour sensibiliser la jeunesse à certains enjeux écologiques. J’ai écrit plusieurs tribunes engagées sur des quotidiens. La chanson est (re)venue me titiller par ce biais. Donc oui, c’est possible, si je trouve le bon sujet.
 
𝐐𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐫𝐞 ?
Que la chanson rencontre son public. Mais surtout que toutes celles et ceux qui s’engagent au quotidien pour un monde plus juste, plus durable, fassent chaque jour de nouveaux émules. Qu’ils soient davantage entendus, imités, soutenus, quel que soit leur champ d’action.

Les Effets Boomerang : mon interview par Morgan Priest

Mon interview autour des Effets Boomerang , livre témoignage sur les ravages du vaccin Covid sur ma santé, qui empire ces derniers temps... ...